news - 23/10/2004 Nantes une expo de grande classe - France
by Costanza Ferraris
Parmi les expositions internationales il y en a qui peuvent être écrites avec une majuscule. Nantes fait partie de cette catégorie. Comme visiteurs ou comme exposants, Nantes est une de ces expositions qu’il faut voir au moins une fois.
Parmi les expositions internationales il y en a qui peuvent être écrites avec une majuscule. Nantes fait partie de cette catégorie. Nantes est une de ces expositions qu’il faut voir au moins une fois.
Mais quels ont été les ingrédients qui font de Nantes une grande expo? Premier: le palais des expositions est vraiment beau: grands halls, un vaste parc avec une belle pelouse où faire courir les chiens, une magnifique entrée avec une suite de bassins terminant dans le Erdre, une zone pas très loin où garer les voitures et pour les personnes ne voulant pas conduire il y a un tram fonctionnant jusqu’à la fin du BIS qui relie le palais avec le centre ville et la gare. Deuxième: Une société canine efficace et dynamique. C’est le cas de la Société Canine Saint-Hubert de l’Ouest pilotée depuis presque deux ans par la vétérinaire Mme Françoise Lemoine-Legay. Ces deux ingrédients attirent les deux autres. Troisième: la quantité de chiens, cette année 2700. La compétition est ouverte pour toutes les races et le BIS final ne peut qu’être l’orgueil non seulement du propriétaire mais aussi de l’éleveur d’où aussi la présence d’exposants provenant d’autres pays. Le numéro des chiens présents est aussi lié au choix du jury. Dernier ingrédient mais non pas le moins importants: le public. Celui-ci est comme la levure pour un gâteau, sans lui le gâteau ne peut pas être au top. Et le voilà qui commence à arriver dès l’ouverture des portes. A part les jugements à suivre les personnes passaient d’un entretien à l’autre. Si à l’intérieur des halls il y avait les sélections des plus beaux, à l’extérieur les chiens montraient qu’ils savaient aussi travailler et aider l’homme dans différents secteurs. Les pompiers étaient venu avec leurs chiens de secours. Ils ont montré comme leur compagnon à quatre pattes leur peut être utile dans la recherche de personnes ensevelies sous les débris d’une maison écroulée. Un peu plus loin un chien de berger devenait le bras droit du berger. Le retour des brebis dans les campagnes fait redécouvrir de plus en plus ce travailleur infatigable. Près de l’Erdre un groupe de chiens de chasse montraient ce dont ils étaient capable de faire. et Attention à ne pas confondre la technique d’un Korthals avec celle d’un Retriever. A chaque race de chasse son style de travailler. A 16h00 les réflecteurs se sont tous retournés vers le ring d’honneur où annoncés par une bande musicale (vraie!) les gagnants des BOB faisaient leur entrée. Tous très fiers et plein d’ambition de monter encore plus en haut: BOG et pourquoi pas aussi le BIS. Tout autour du ring une vaste tribune et une terrasse interne ont permis au très nombreux public de regarder la manifestation jusqu’à la dernière minute.
Parmi les races plus nombreuses on peut citer les American Staffordshire Terrier (109), jugés par M. Richard Calloch et M. Horak avec la victoire de Absolute Wild on Texas. Nombreux étaient aussi les Eurasier (40) réunis pour une spéciale, jugée par M. Jean-Louis Escoffier. Le BOB a été gagné par Pavlik des Neiges de Baikal. C’est une race jeune par rapport aux autres qui est entrain d’acquérir une certaine notoriété. “Pas trop”, nous dit Mme Chantal Mery “populaire mais pas de mode”. Le juste pour ne pas perdre la boussole. Avec ses 10ans de vie et ses 240 naissances, le club est entrain de faire un bon travail d’équipe pour cette race née avec Konrad Lorenz. M. Jean-Louis Escoffier avait deux classes championnes de très haut niveau comme aussi des classes ouvertes. Mais ses yeux ne pouvaient pas ne pas aller vers les classes jeunes qui représentent le futur de chaque race. De bonnes bases pour le futur si on considère que les premiers Eurasiers arrivèrent en France il y a seulement trente ans.
C’est avec les junior handlers qu’a commencé le ring d’honneur. Première dans la catégorie très jeune a été Mlle Marie Caillibot avec le Samoyède, Plume du Royaume de Sybir; dans la catégorie des plus grands sur le podium il y avait Sandrine avec le Terre Neuve, Volcan. Le speaker a souligné que vu l’intérêt des jeunes pour cette “discipline” on est entrain de créer une Association de handlers où on puisse aussi s’adresser pour entreprendre les premiers pas dans le monde des présentateurs.
Ce fut ensuite le tour des différents groupes. Les Meilleurs Dix ont été: Le Berger des Pyrénées à poil long, Ripaille de la Roche au Blaireau, le Saint Bernard à poil court, Théo de la Foret des Bois Verts, le Yorkshire Terrier, Stadivarius de la Pam'Pommerain, le Teckel Kaninchen à poil dur, Triskell de Ker-Ki-Douar, le Siberian Husky, Tendresse T'de la Vallée de Morava, le Basset Hound, Tonton Cristobal du Clos Simon, le Weimaraner, Sultane, le Cocker Américain, Cornbow International, le Caniche nain Noir, That's My Secret Lov of Darling Dog, et l’Afghan Parce que du Menuel Galopin.
Le BIS, jugé par Mme Sylvie Desserne, a été gagné par le Caniche Nain Noir, That's My Secret Lov of Darling Dog. Cette chienne avait gagné le BOB avec le juge M. Valerio Nataletti (I) et le BOG avec M. Vincent Cabon. L’éleveuse, Mme Nathalie Belle, a commencé à élever cette race en 1995 avec l’affixe “of Darling Day”. Cette toujours de propriété de l’éleveuse était présenté par l’handler, M. Vincent Loubet.
